Hubert 1949-1992
1949, 19 janvier. Naissance à Saint-Omer (62) à domicile à 10h15, un quart d'heure après sa soeur jumelle. Il est le troisième garçon vivant de la famille, sa jumelle la première fille vivante : en effet les parents ont deux garçons nés en 1941 et 1946, et ont perdu auparavant à quelques heures de vie une fille en 1944, et un garçon en 1947. Deux filles suivront en 1950 et 1952.
1951 : déménagement de la famille dans une grande maison bourgeoise du village voisin, Saint Martin-au-Laërt.
Septembre 1953 à juin 1966 : scolarisation au Collège Saint-Bertin à Saint-Omer.
Juin 1966 : obtient son bac philo.
Septembre 1966 : arrivée à Paris au Foyer des Maristes du 104 rue de Vaugirard (paris 6ème).
Année 1966-1967 : inscrit en première année de licence de Droit à la Faculté Catholique de Paris où il reste un an.
Habite dans l'appartement familial, 93 rue Falguière (Paris 15ème) à partir de septembre 1967 et poursuit ses études de Droit à la faculté de Droit, rue d'Assas à Paris.
En fin de troisième année de droit, il manifeste de le désir d'abandonner ces études, ce qui suscite de vives réactions paternelles.
Diplôme de licence en droit en juillet 1970.
Années 1970-1971 : s'inscrit en licence d'Histoire.
Du 1er décembre 1971 au 30 novembre 1972 fait son service militaire.
En janvier 1973 : s'installe à Tarbes pour un voyage solitaire d'un mois dans le sud de la France (Rodez, Aix en Provence, Cannes, Narbonne...). Prend des notes. Revient à Tarbes le 6 février 74. S'installe à l'hôtel. Y reste jusqu'au 28 mai 1974.
Rentre à Paris et retourne habiter rue Falguière.
Écriture de poèmes sur le thème du temps.
1er semestre 1975 : publication de "Chansons des heures" à La Pensée Universelle sous le nom d'Hubert Histère. Voit beaucoup l'écrivain Jean-Claude Demay. Problèmes financiers. Travail intense côté poésie et dessin.
1976 : s'installe rue Dalou (Paris 15ème).
Du 3 au 15 janvier 1976 et du 2 au 15 février 1976 : exposition de dessins (encre de Chine, peinture) à la Galerie Louis Soulanges, 25 rue de l'Odéo, Paris 6ème.
1977 : du 12 janvier au 11 février 1977, participation à une exposition collective au Cabinet des dessins à l'Institut Audiovisuel, 40 rue de Berri, Paris 8ème.
Début de psychannalyse en février 77.
En avril déménage de la rue Dalou à la rue du Théâtre, n°106.
1978 : interrompt une première tranche de psychanalyse début février 1978.
En avril : reçu à un concours d'attaché territorial des affaires culturelles.
Travaille à la Direction Générale des Affaires Culturelles de Châlons-sur-Marne à partir de juin 1978 jusqu'à janvier 1980.
1980 : travaille comme conseiller culturel à la préfecture des Hauts-de-Seine.
Trouve un studio rue des Francs-Bourgeois (Paris 3ème).
1981 : se met en disponibilité et quitte le service culturel des Hauts-de-Seine le 31 août.
En décembre 81 retourne à Tarbes jusqu'à début avril 82.
Écrit des poèmes : "Tetrapool", "Détritique".
1982 : demande sa réintégration en avril.
S'installe au 19 rue des Petites Écuries (Paris 10ème) le 3 mai 1982.
Recommence à travailler à la DRAC des Hauts-de-Seine le 5 mai 1982.
Rencontre Marie Balvet (alias Micheline Balvet) et Patrick Combes.
1983 : en mars, reprend contact avec son psychanalyste.
Écriture d'un roman "Inclusions", renommé plus tard "Diluvienne", d'un autre roman "Non-lieu" qu'il propose à divers éditeurs en 1984 et 1985, de même qu'un volume de poèmes "Ecliptique", mais sans succès... ("Diluvienne" sera publié en 2008 aux Éditions du Pin).
Le 23 octobre 1983, mort de son père.
Année 1984-1985 : inscrit à Paris III en licence à l'Institut d'Etudes théâtrales.
Écrit beaucoup. Rédige ses rêves dans un recueil qu'il intitule "Oneros I et II" sous-titré "Nocturnal (journal de mes nuits)" ou "Les Comédies de la Nuit".
Année 1986 : en avril, déménage au 128 rue d'Aboukir (Paris 2ème). Crée des peintures-collages de matériaux divers, sur des cartons d'emballage, des tissus, mais, à court de ressources, en début février 1988, retourne habiter l'appartement de la rue Falguière.
1989 : publication du "Roman familial de Pierre Drieu La Rochelle" écrit avec Marie Balvet (Éditions Henri Veyrier).
1990 : publication de l'article "Mozart ou la musique amniotique", étude psychogénéalogique, dans la revue Psychanalyse à l'Université (1990, 15, 59, p. 107-137).
Année 1990 ou 1991 : rencontre Marcelo Sztrum. Traduit avec lui un texte écrit en espagnol de Cesar Aira, écrivain argentin, sur Cecil Taylor, jazzman pionnier et non reconnu, qui sera publié en 1997 par la revue Europe.
Pour subvenir à ses besoins et essayer de sortir de l'impasse, fait une formation de correcteur : travaille pour Courrier International, TV Câble Hebdo, Télé K7, La Vie.
Crée des "Mots croisés" pour la revue "Sport cérébral".
Prend contact avec une nouvelle psychothérapeute en 1991.
À une date non précisée entre le 19 août 1992 et le 4 septembre 1992 : se suicide en se tirant une balle dans le coeur.
Retrouvé mort le 4 septembre 1992 au soir rue Falguière.